Journal | Avril 2020
- mercredi 8, s’évader par la fenêtre
Hook ou la revanche du Capitaine Crochet, film de Steven Spielberg, 1991
Pas vu depuis (trop) longtemps. Loin d’être une réussite sur le plan cinématographique, ok. Des problèmes de rythme, de narration, qui piquent un peu les yeux ou les oreilles... Mais n’est-ce pas aussi plutôt l’époque elle-même, celle des « attache-case », des cellulaires taille commando et des épaulettes, qui pique les yeux et les oreilles ? Justement, raison de plus pour s’extraire du temps, s’envoler là où l’ombre et la fée veulent nous emmener. Peut-être ont-elles raison. Au moins un moment, retrouver des sensations depuis longtemps oubliées ; depuis qu’on essaie de s’amuser avec des jouets pour grandes personnes (sont-elles finalement si grandes que cela). Une bonne plongée dans l’Île Imaginaire d’un Peter Pan qui s’était perdu en route, avec au passage un beau clin d’œil à la parentalité et la transmission qui est loin, je pense, d’être aussi simpliste qu’on veut d’ordinaire le penser. Tic. Tac. Et puis quel que soit le moment, entre nous, que ça fait du bien de rêver !!! (La magie de Robin Williams n’y est sans doute pas étrangère non plus...)
- vendredi 10, je te tiens, tu me tiens, par la barbichètteu...
Confessions d’un barjo, roman de Philip K. Dick, 1975, 2013 pour la traduction de Nathalie Mège, J’ai Lu, coll. Nouveaux Millénaires
Pris sur l’étagère sans savoir de quoi il retournait ; pas de SF ici, mais une sorte d’étude psychologique alternant vue subjective et omnisciente selon le personnage sur lequel se centre le chapitre. L’impression parfois de me retrouver dans du David Foster Wallace, notamment certains passages de La fille aux cheveux étranges ou Brefs entretiens avec des hommes hideux, en moins bien écrit sans doute, mais pas moins bien mené au niveau de la profondeur. Qui est donc le plus fou, entre le doux-dingue qui sera étiqueté comme tel, celui qui se terre sous la panoplie sociale la plus parfaite ou celui qui se laisse prendre dans les filets du second ? Explorer les mécanismes internes qui peuvent expliquer certains comportements, ou pas. La folie du quotidien. Pas ma meilleure lecture de mon auteur breton préféré [1], mais après avoir laissé un peu reposer, un tout de même très bon bouquin.
Si la thématique vous intéresse, le sus-cité David Foster Wallace devrait au passage pouvoir vous intéresser, en un peu moins accessible peut-être, mais quelle expérience !
La fille aux cheveux étranges & Brefs entretiens avec des hommes hideux, recueils de nouvelles de David Foster Wallace, resp. 1989, 2010 pour la traduction de Charles Recoursé, et 1999, 2005 pour la traduction de Julie et Jean-René Étienne, Au Diable Vauvert (des extraits à retrouver et à lire sur chacune des pages liées aux couvertures)
- lundi 13, les quatre pavés de la sagesse
La Vie de Bouddha, Intégrale Vol.1, manga d’Ozamu Tezuka, 1972, 2018 pour la présente édition « 90 ans », Delcourt-Tonkam
Longtemps que je la reluquais cette lecture ! Une belle édition récente permet à la série une visibilité renouvelée, c’était donc le moment d’en profiter... J’ai beau savoir à chaque fois que je vais tomber sur du « lourd », je me laisse à chaque fois surprendre par l’art d’Ozamu Tezuka. À qui ne connaîtrait pas, ou pas bien, le dessin peu sembler naïf et enfantin ; on s’aperçoit rapidement que cette naïveté n’est qu’un vernis de surface qui permet au contraire une identification redoutablement efficace, laissant suffisamment d’ouverture à un humour omniprésent sans pour autant tomber dans la farce, et un dynamisme qui reste aujourd’hui encore impressionnant, voire inégalé, qui trouve son origine dans le trait de Tezuka et dans la structuration à l’époque très novatrice des cases et des planches, et qui en font, notamment, sa marque de fabrique. Une « naïveté » qui aborde des thématiques bien plus graves et spirituelles que l’on pourrait s’imaginer de prime abord, peut-être celle d’un regard d’enfant, qui voit, constate et s’interroge sur le fonctionnement bien étrange de l’humanité. Comme toutes les œuvres majeures, une lecture à plusieurs niveaux. Les enfants aimeront l’aspect aventurier ou humoristique, et seront sans doute touchés non consciemment par des éléments qu’ils ne peuvent encore comprendre intellectuellement, alors que les plus grands pourront y trouver l’objet d’analyses plus poussées sur le fonctionnement individuel et collectif de cette humanité qui est la nôtre. On commence avec Astro Boy, le Roi Léo ou Princesse Saphir, dont on suit avidement les aventures à la télévision, puis on redécouvre un peu plus tard, à l’aune d’une culture un peu plus étendue, la relecture de thèmes immémoriaux avec des lunettes à forte propension philosophique... [2] Du tonneau des mythes et légendes avec une couche d’historicité supplémentaire qui incorpore les questionnements du vingtième siècle, et toujours d’actualité.
Bon, ici pas de spoiler que de dire que la spiritualité tient une place importante... Adaptation qui semble fidèle à l’histoire « officielle » de Siddhartha Gautama à ceci près qu’elle intègre quelques compagnons utiles à la vitalisation de cette version « récit d’aventure », les aspects sociaux, philosophiques voire politiques sont bien présents, au profit de la vision humaniste de Tezuka et d’une introspection qui n’a pas besoin d’une étiquette religieuse quelle qu’elle soit pour s’avérer enrichissante... Plus qu’à attendre la réouverture des médiathèques pour la suite !!
Ah, et j’oubliais donc, si jamais c’était pas assez clair : « chef » d’œuvre (même s’il s’agit là encore d’une hydre).
PS. À ceux que les 800 pages de ce premier tome effrayeraient, la lectrice lente que je suis a « avalé » celui-ci en trois jours (et pas trois jours complets hein !)... ça se lit trèèèèèèès bien, et le dynamisme pictural (et narratif) dont je parlais plus haut n’y est pas étranger =)
- samedi 18,
Tron, film de Steven Lisberger, 1982
J’étais depuis longtemps curieuse de cet ofni sans pour autant avoir de grandes attentes, j’avoue : un film (et non une animation) Disney de 82 qui se déroule à l’intérieur de l’univers informatique... les premières minutes déjà vues qui ne me laissaient pas une envie irrépressible de continuer et puis, oh allez, pourquoi pas. Et finalement une très bonne surprise ! Car passée l’introduction un peu lourdaude, il faut reconnaître que c’est un univers inouï [3] qui s’ouvre là, bien longtemps avant Matrix et que le concept même d’informatique et de programme parle à la plupart des gens. Alors oui, des maladresses scénaristiques et des problèmes de rythme, mais merde, quel univers ! Et si on m’avait dit avant que Jean « Mœbius » Giraud était de la partie, justement à la conception de cette fabuleuse terra incognita et dont la patte est largement reconnaissable, je me serais laissée faire beaucoup plus tôt ^_^ ! Que devaient être ces années, entre Métal Hurlant, Alien, Les Maîtres du temps, le Dune de Jodo et en plein démarrage de l’Incal avec lequel on retrouve ici quelques points communs... Pas un film exceptionnel pour un cinéphile certes, mais pour toute personne intéressée par la SF et son histoire, et par les origines d’une iconographie imaginaire qui a laissé ses traces dans nos représentations des mondes virtuels, une curiosité à ne pas louper. (En plus les effets spéciaux ne piquent même pas tant les yeux que ça, et c’est aussi à noter.)
- dimanche 19,
J. Edgar, film de Clint Eastwood, 2011
Bof. Pas l’impression que ça apporte grand chose.
Et puis en même temps, ce film représente la vision d’un personnage par quelqu’un qui sans doute l’admire ou en tous cas cherche à le comprendre, à casser les idées préconçues autour de son image pour apporter une sorte de « voie médiane » qui se voudrait la plus juste possible. Qui ne me touche pas parce que J. Edgar Hoover est sans doute trop lointain de la culture et de l’histoire françaises ou européennes, et trop éloigné chronologiquement, pour qui de ma fenêtre oscille encore entre « vieille actualité » et histoire.
S’il s’était agit de la même démarche pour une personne qui me touche profondément, ou qui est à l’origine de quelque chose qui à mes yeux est important, ce premier avis aurait certainement été bien différent [4]. Alors je me rends compte d’une manière encore différente que l’œuvre peut parfois en dire beaucoup plus sur son auteur que sur son sujet même. C’est évident. Curieux paradoxe me direz-vous, de la part d’une personne qui a choisi de se dessiner en filigrane d’un journal de notes sur les livres, films, séries, concerts, pièces, expositions ou jeux qu’elle a expérimentés...
- vendredi 24,
Cronopes et Fameux, recueil de nouvelles de Julio Cortázar, 1962, 1993 pour la traduction de Laure Guille-Bataillon, Folio
Là encore, longtemps que je voulais faire connaissance.
Premières pages, un absurde que j’aime mais auquel, ici, j’ai du mal à accrocher (sans doute une simple allergie aux Instructions)... Puis l’arrivée rue Humboldt, beaucoup plus amusante, à lire de ce qui pourrait s’apparenter, pour résumer à l’extrême, au journal de la famille Adams... =) Pour finir, les fables des Espérances, des Fameux et des Cronopes viennent peupler sans crier gare la poésie surréaliste portée par Cortázar, proche voisine de l’ici, de l’ailleurs, et de l’entre deux... Voilà donc un homme qui marche entre les apparences pour nous montrer les choses autrement. J’aime. Forcément.
Super bonux : l’origine à n’en pas douter de LA réponse à LA question... Le déjeuner
Un Coronope parvint non sans peine à établir un thermomètre de vies. Quelque chose entre le thermomètre et le topomètre, entre la fiche et le curriculum vitae.
Par exemple si le Cronope recevait chez lui un Fameux, une Espérance et un professeur de langues vivantes, il en déduisait, d’après ses plus récentes découvertes, que le Fameux était infra-vie, l’Espérance para-vie et le professeur de langues inter-vie. Quant au Cronope lui-même, il se considérait légèrement super-vie mais plus par poésie que par vérité.
À l’heure du déjeuner, ce Cronope savourait fort la conversation de ses invités car ils croyaient parler des mêmes choses et c’était pure illusion. L’inter-vie brassait des abstractions telles qu’esprit et conscience que le para-vie écoutait comme on écoute pleuvoir, tâche délicate. Et, bien entendu, l’infra-vie demandait à tout instant le gruyère râpé et le super-vie coupait le poulet en quarante-deux mouvements pas un de plus, méthode Stanley Fritzsimmons. Au dessert, les vies se saluaient et s’en allaient vaquer à leurs occupations et il ne restait plus sur la table que de petits morceaux épars de la mort. »
- samedi 25, deuxième service
Watchmen Saison 1, série de Damon Lindelof, 2019
Deuxième tentative après un premier visionnage des trois premiers épisodes qui était loin de m’avoir convaincue, je reste là encore sur un sentiment mitigé... j’approfondis rapidement.
[Édité 2020.07.25] Bon, là n’est pas ma notion de rapidement. Bien des choses se sont produites depuis. Parfois ça a du bon. De laisser du temps pour les choses. Laisser le temps à la réflexion... J’avais, quand j’ai vu la série, puis écrit ces premières lignes, du mal à percevoir la pertinence de concentrer à ce point l’intrigue sur le racisme, ici à l’encontre des personnes d’origine africaine-américaine, revenir sur un passé qu’il ne faut surtout pas oublier, mais me demander si, sans oublier le passé, il n’est pas meilleur de se concentrer sur l’avenir. Et puis il y a eu, il s’est passé, ce qui est arrivé à George Floyd, permettant en France une nouvelle médiatisation de « l’affaire » Adama Traoré, et puis tous ceux qui se taisent, de peur, de dépit, d’habitude et tous ceux dont on ne parle pas. Et ma naïveté à croire que l’être humain s’améliore, à moins qu’il s’agisse d’une illusion auto-entretenue pour ne pas sombrer dans le désespoir. Alors je tire mon chapeau à ces scénaristes qui ont su, qui ont vu, malheureusement prévu... ce qui pour qui le vit au quotidien était depuis longtemps prévisible, qui l’est encore aujourd’hui sans doute, malheureusement. Une plus grande sensibilisation augmentera peut-être la vigilance, elle n’en redonnera pas pour autant l’intelligence aux imbéciles, ni n’éradiquera la peur et la violence, même si elles ne résolvent rien. L’être humain semble assez fort pour persister à employer des méthodes qui pourtant échouent. Je précise, l’être humain qui a les plus gros poings, qui est le mieux armé ou à qui le pouvoir en place donne le plus de légitimité. Tant que ça dure. Jusqu’au moment où ceux qui étaient de l’autre côté n’en peuvent plus, et n’ont plus rien à perdre, quitte à employer à leur tour les mêmes méthodes. Ça ne résout rien non plus, à long terme, mais que faire d’autre ? Les mouvements actuels arrivent cependant à sensibiliser plus largement sans recourir à la violence. Mais combien de morts aura-t-il fallu pour en arriver là ? Une autre illustration de ce que perçoit et nous partage Doris Lessing dans Shikasta (voir Juin).
C’est là que je reviens à la série, qui outre le fait de proposer un divertissement ouvre un point de vue, pose des problématiques sociales, et donc joue un rôle important dans la « fabrique des idées », des réflexions auxquelles elles amènent, des changements qu’elles peuvent instiller, au fil du temps, à faibles doses, jusqu’à changer certains paradigmes, au moins dans nos imaginaires. Ce sont eux, ces imaginaires, qui pourront ensuite dessiner nos réalités, ça j’en reste convaincue. Et c’est là le principal rôle, je crois, de ce que l’on nomme la « culture pop ». À ce titre, cette série des Watchmen ne pouvait être plus belle adaptation du Watchmen d’Alan Moore (et Dave Gibbons tout de même). Le même Alan Moore à qui l’on doit aussi V pour Vendetta, From hell, Killing joke, La ligue des gentlemen extraordinaires, Jerusalem...
Un seul reproche cependant à cette première saison, des épisodes à la réalisation inégale. Mais les bons sont vraiment excellents !!!
- dimanche 26, petit-déjeuner d’un hobbit, confortablement installé dans son canapé...
Okja, film de Bong Jun-Ho, 2017
Le « petit film sympa » du dimanche matin n’en était pas un. Une claque inattendue.
La première heure, déjà, sous forme d’une fable burlesque qui m’a pourtant plongée dans la plus profonde tristesse, m’a paru donner une représentation à peine caricaturée de la tonalité générale actuelle, entre désinvolture et indifférence, façon « show must go on », avant de montrer son vrai visage : le portrait du monde dégénéré et cynique qui est le nôtre.
Point de manichéisme cependant, tout le monde en prend pour son grade, même les plus « bienveillants » ; les biais du narcissisme sont impénétrables... Un narcissisme qui par ailleurs interroge sur le repli sur soi, qui serait à la fois la réponse à une incapacité croissante de prêter attention à l’autre, et/ou à un confort tellement enviable qui nous aurait pourtant fait glisser dans une sorte de « mode survie » ?
Viennent ensuite des images de violence proches de reportages de guerre civile et, par la suite, de l’horreur à peine maquillée d’abattoirs. On y traite de la souffrance animale, bien sûr, mais le film me semble pousser bien au-delà, et je ne peux m’empêcher d’y voir une allégorie plus générale de la souffrance que la cupidité, une futile volonté de contrôle face à la peur de notre propre mort ou la simple et parfois confortable ignorance dont nous faisons acte quotidiennement provoquent, sciemment ou non. Le parallèle avec l’univers concentrationnaire, et les camps qui ont pullulé depuis le 20e siècle (et pas que sous le IIIe Reich, faut-il le rappeler) au nom de l’hégémonie de quelques uns sur quelques autres est par ailleurs manifeste, la majorité faisant alors semblant de ne pas voir.
J’y regrette quelques incohérences et une exagération dans le pathos, peut-être jugée nécessaire pour frapper les esprits ? Un film fort, mais pas très subtil. À ce stade la subtilité est-elle encore une option ?
Enfin, une ouverture encourageante sur la capacité que nous avons, chacun d’entre nous, à agir sur notre monde et qui fait écho à mes convictions profondes : ce sont nos choix et nos actions du quotidien qui dessineront le monde. Il est d’autant plus important d’en prendre conscience que l’infantilisation galopante tend à y apporter un frein non négligeable. Il appartient alors à chacun d’entre nous de faire le nécessaire pour voir naître le monde qu’il désire. À se comporter comme du bétail, il est fort probable que l’on soit traité comme tel.
Film d’utilité publique au moment où l’on parle du « monde d’après » et où les meilleures intentions sont soufflées comme impulsion à des vies plus responsables et respectueuses. Pourvu qu’elles n’explosent pas comme des bulles de savon, jolis instants de rêve vite oubliés. Je ne crois pas que ce nous en ayons la possibilité, sauf à finir par provoquer notre propre perte, ce qui dans ces conditions serait peut-être, finalement, souhaitable. Changer en profondeur. La seule réponse pour rétablir l’équilibre rompu, dont la crise actuelle est la manifestation la plus visible. S’adapter ou disparaître. Ce n’est pas nouveau. L’être humain n’est pas seul, ni omnipotent quand bien même il mesure sa puissance tant à sa capacité à créer qu’à celle de détruire et semer la souffrance. Animal lui aussi facilement balayable. Ne pas l’oublier. Peut-être pouvons essayer de contribuer à autre chose qu’à des atrocités.
- lundi 27,
Les fondamentaux du design graphique, manuel de Richard Poulin, 2018
Sous-titre : Les 26 concepts clés de la communication visuelle. Point. Ligne. Contour. Forme. Lumière. Couleur. Texture. Échelle. Mouvement. Espace. Équilibre. Symétrie. Asymétrie. Tension. Complétion. Expression. Abstraction. Ton. Contraste. Fond/Forme. Cadre. Proportion. Image. Motif. Typographie. Grille.
Le parallèle entre ces 26 concepts et les 26 lettres de l’alphabet latin me paraît plutôt maladroit. Je dirais plutôt mélange d’outils et de couches de compréhension et d’élaboration d’une communication graphique. Parfois simple base théorique à des éléments de bons sens que nous utilisons régulièrement comme pouvait le faire M. Jourdain, ce manuel aborde aussi des concepts plus pointus, sans s’appesantir mais en les illustrant abondamment d’exemples qui permettent de les appréhender à la fois intellectuellement, sensationnellement et émotionnellement. Bien fichu, même si une relecture des illustrations et de leurs légendes n’aurait pas été de trop [5]...
[1]
[2] toute ressemblance avec une expérience personnelle n’est pas purement fortuite
[3] dans les deux sens du terme
[4] C’est d’ailleurs sur ce principe que se basent les fameux « biopic » qui font florès depuis plusieurs années...
[5] Bon, c’est pas non plus comme s’il s’agissait d’une maison dont l’édition de manuels techniques et scientifiques était le cœur de métier........... ^_^’